Le conguero Felix ALFONSO, dit “Chocolate”, au départ définitif de Arsenio RODRÍGUEZ pour les Etats Unis,  ne reste que peu de temps avec son successeur Félix CHAPOTTIN   et organise avec quelques membres du groupe une nouvelle formation le « CONJUNTO MODELO ». Celle-ci part à la dérive lorsque Lázaro PRIETO son directeur abandonne ses partenaires. Une partie des musiciens retourne avec Felix CHAPOTTÍN. « Chocolate » préfère reconstruire un conjunto personnel et, avec l’assistance du chanteur  Miguelito CUNI et du tresero Niño RIVERA met sur pied « Las ESTRELLAS de CHOCOLATE » qui se produit pour la première fois en janvier 1957 dans un club de la plage de Mariano, le Niche puis dans les hôtels de La Havane et à l’hôtel Internacional de Varadero.

Parmi les musiciens qui participent aux premiers pas du conjunto qui en réalité de compte pas à ce moment sur la voix de CUNI, figurent aussi les chanteurs Chino LAHERA, Aristides VALMASEDA, Agustín CABRERA… le trompettiste Armando « El Gorila » ALBERTINI, qui est aussi directeur ; le pianiste David PALOMARES… La formation enregistre « Fiesta Cubana » avec des titres tels que « Fanía », « Los caminantes », « Macho Cimarrón », « Guaguancó a todos los barrios »…

............. Felix "Chocolate" Alfonso.

Après l’enregistrement de ce disque Niño RIVERA quitte « Las ESTRELLAS de CHOCOLATE » qui est remplacé par « Papi » OVIEDO.  Les enregistrements se succèdent très vite. Avec LAHERA on trouve désormais deux nouvelles voix, celles de Ignacio CAPETILLO et Filiberto HERNÁNDEZ et le conjunto laisse « Te quiero vida mía», « La brocha », « Pequeño mambo »,  « Pa’ los rumberos»,  « Mosaico azul», «  Ritmo de mis son », « Para gozar Yaguajay », « La celosa », « Para la soga », « Se paso la muchacha », « Mi trío de palabras », « Yolanda dime que si», » Prefiero el son»…
Puis une tournée en Colombie, Panama et dans la Caraïbe, Aruba, Curaçao … débouche avec un nouvel enregistrement dans cette dernière île, « Fiesta en Curaçao». Les thèmes principaux de ces sessions caribéennes restent « A gozar Curaçao », « Ven y ven » de l’autorité de Felix,  « Como el son no hay » ... de nouveau « Para gozar Yaguajay »…